vendredi 5 octobre 2012

Vendredi 5 octobre (jr 38): Triacastela à Sarria (20 km)

Bonne fête à Lise (à André)
Aujourd'hui nous marchons pour toi, Lise, car un petit oiseau nous a dit que c'était ta fête.  Nous te souhaitons une excellente journée et espérons qu'André te gâtera beaucoup.

Nous quittons l'albergue à 7h00 et allons déjeuner à un café-bar sur la rue piétonnière de la ville.  A 7h30 nous débutons notre journée de marche et partons à la noirceur par la route conduisant à San Xil.  Nous avons marché sur cette route hier mais à la noirceur elle n'a aucun charme.  Après un entrepôt gardé par des chiens, nous manquons la route à gauche et continuons tout droit par un chemin de roches qui, après un pont, se transforme en piste de brousaille. "Etrange !", on se dit. Après une montée par un sentier rocailleux, il commence à faire clair et ma boussole m'indique que nous sommes en direction Nord; on sait très bien que nous devons toujours marcher vers l'Ouest.  Nous rebroussons chemin et revenons à l'entrepôt où jappent toujours les chiens.  Nous apercevons alors la petite route de San Xil qui monte vers l'Ouest.  Nous avons marché 30 minutes inutilement, soit environ 2 kilomètres.

Au bout d'un kilomètre, nous arrivons au hameau de Balsa où l'unique rue est pleine de vase et de crottin.  Un coq qui traverse la rue nous dit dans son langage "Courage pèlerins".  S'en suivent 500 mètres de descente par un chemin ombragé par les châtaigniers.

La rue de Balsa

Nous arrivons ensuite à une fontaine ornée d'une immense coquille qui se reflète dans l'eau; cela vaut une séance de photos.  Nous montons un autre 200 mètres et nous apercevons San Xil qui s'étend en contrebas.
 
Monumentale fontaine avec coquille

Nous montons encore 100 mètres jusqu'à l'Alto de Riocabo, puis redescendons durant 500 mètres à travers une forêt de chênes, puis remontons encore pendant 600 mètres.  Si vous avez le vertige à me lire, je peux vous dire que nos mollets et nos orteils en avaient assez de ce jeu de montagnes russes.  Pendant tout ce temps, nous traversons de minuscules hameaux où nous rencontrons que des vaches et des moutons; mais où sont les paysans et les cafés-bars ?

Forêt de chênes

Hameau où il n'y a que des vaches et des moutons

Au bout de 3,5 heures de marche, nous arrivons à Furela où il y a enfin un café-bar; tous les pèlerins s'affaissent sur les chaises de la terrasse sirotant un café et mangeant des bocadillas ou des gâteaux. Nous y rencontrons un couple de l'Australie et un autre d'Israël.


Café-bar à Furela

Maintenant à chaque dem-kilomètre, nous rencontrons une borne indiquant la distance qui reste à parcourir jusqu'à Santiago; le compte à rebours est commencé.  Six kilomètres avant d'arriver, nous apercevons au loin la ville de Sarria; mais il faut encore descendre.  Malgré le ciel bleu sans nuage et un temps chaud qu'une légère brise rend confortable, les derniers kilomètres nous semblent longs.

Enfin les maisons de Sarria se rapprochent et après un arrêt à l'Office du Tourisme, nous partons, carte en main, vers la Casa Peltre où nous logeons pour la nuit; il est 14h00.  Elle est située au bas d'un long escalier, OUF !

La Casa Peltre, notre albergue, au bas de l'escalier

C'est l'albergue le plus joliment décoré que nous ayons eu.  Des murs du dortoir ainsi que les draps et les taies d'oreillers sont bruns chocolat et d'autres murs sont en pierre grise, le plancher est en bois et il y a d'immenses fenêtres.  Au 2e étage une grande salle à manger à notre disposition pour cuisiner nos repas. A l'extérieur, nous avons un jardin avec des chaises longues.  Dans la catégorie des albergues, c'est le meilleur à date.

Notre dortoir

La salle de séjour et cuisine

Après la douche et le lavage, nous allons dîner (il est 15h00) sur la terrasse d'une pizzeria le long de la rivière qui traverse la ville.  Je doute que nous soupions ce soir.  Et puis c'est le temps de la sieste bien méritée.

Serge a enfin sa pizza et sa salade de tomataes

Nous sommes à la borne 112 kilomètres avant d'arriver á Santiago

1 commentaire:

  1. Merci Patricia d'avoir pensé à mon anniversaire le 70ième c'est important. Oui j'ai été gâté par André et mon fils. Je vous suis tout les jours sur votre blog et je vous trouve très courageux quel expérience! et beaucoup de mérites, bonne route.
    Lise



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